Comment vous libérer du stress émotionnel ?
Une étude américaine a démontré que le stress, dont le stress émotionnel, est responsable de 90% des maladies.
Dans nos sociétés, il est permanent et constant ; les incidences psychiques et physiologiques sont dévastatrices : cumul de fatigue, lassitude, épuisement, affaiblissement des défenses immunitaires, développement des maladies.
Nous vivons dans un monde construit sur la compétition, le devoir d’être toujours à la hauteur, être le meilleur. Dans le monde du travail, on exige toujours plus de performances.
Quand l’esprit est agité, il nous est impossible de nous reposer. De plus, on attribue le stress aux circonstances extérieures.
Or, il convient de se créer un îlot de sécurité à l’intérieur. Quand nous sommes en pause, on peut faire la part des choses, on a du recul par rapport aux situations. De plus, on respecte les rythmes naturels de notre corps.
Les schémas du stress émotionnel
Schéma 1 : le phénomène du stress
Le stresseur correspond aux circonstances extérieures, facteurs de stress.
Ce stress entraine une réaction qui va être plus ou moins importante selon les personnes.
Après cette réaction, a lieu le temps de récupération, qui là aussi va être plus ou moins long selon les personnes (selon leur biologie, état mental…). L’intensité du stress émotionnel varie en fonction de la personne.
Schéma 2 : le stress émotionnel dit 'normal'
Voici une courbe de stress ‘normal’ au cours d’une journée.
Nous pouvons voir les réactions face au stress, puis des phases descendantes où on est plus calme. Après chaque stress, on revient naturellement à un niveau de tranquillité.
Schéma 3 : le stress de notre vie moderne
Dans nos sociétés aujourd’hui, nous n’avons pas le temps de récupérer entre 2 phases de stress.
Le niveau moyen de stress est donc très élevé.
Alors comment réduire le stress émotionnel ?
Schéma 4 : les 2 modes d'action pour réduire le stress
👉 nous pouvons accroitre notre capacité de récupération (courbe verte) avec un massage, du yoga…
Cela nous permet de retrouver une certaine paix mais elle ne dure pas.
Attention à l’alcool, drogues, médicaments pour éliminer le stress ou la maladie car ils nous donnent l’illusion que nous avons encore de l’énergie et masquent les indicateurs, les repères qui devraient nous conduire à nous mettre au repos et nous interroger sur notre façon de fonctionner, de vivre (hygiène de vie, conditions de vie…)
👉 nous pouvons agir au niveau de la réaction (flèche rouge)
Personne ne réagit de la même façon face à la même situation car chacun a un rapport différent au monde, chacun a une représentation propre de la situation.
On peut donc agir à ce niveau-là et faire évoluer notre lecture de la situation.
Il y a un étroit rapport entre notre façon d’être, notre perception et la situation dans laquelle nous nous trouvons.
En commençant pas changer le regard sur nous-mêmes, on se fait davantage de cadeaux, des relations valorisantes, apaisantes, matures. On se respecte et on prend soin de soi. Le stress diminue donc naturellement.
Le secret repose en l’équilibre entre l’activité et la pause.
Une étude américaine a comparé les performances de 2 très grands groupes de travail. L’un travaillant 8 heures d’affilée, l’autre s’accordant une pause de 10 minutes toutes les heures. Le 2ème groupe a été le plus performant et souffrait beaucoup moins d’un stress émotionnel
Ce que vous devez retenir de cette conférence sur la façon de réduire son stress émotionnel
👉 Si vous agissez, pensez comme vous l’avez toujours fait, vous ne pouvez pas espérer de résultats différents de ceux que vous avez obtenus jusqu’à aujourd’hui car les mêmes causes produisent les mêmes effets.
👉 La pratique vous amène à poser des gestes, un regard différent par rapport à vous-mêmes et votre stress émotionnel. Elle vous permet de prendre de la hauteur pour vous respecter, devenir un ami pour vous-mêmes.
👉 Mais il n’y a pas de méthode miracle. Il s’agit d’acquérir des réflexes, de développer cette attitude respectueuse à l’égard de vous-mêmes, de cultiver cette grande histoire d’amour avec vous-mêmes.
Vous allez vous faire le cadeau d’une vie heureuse et allez pouvoir l’offrir à vos enfants, à vos proches, aux autres.
Mais aussi
Qui mieux qu’une personne heureuse peut apporter du bonheur autour d’elle ?
Qui mieux qu’une personne qui se respecte peut respecter les autres et se faire respecter ?
Qui mieux qu’une personne qui a confiance en elle peut donner confiance aux autres ?
N’allez pas chercher vos réponses à l’extérieur, les réponses sont en vous.
Vous êtes la source de votre bonheur. Prenez soin de vous, c’est ainsi que vous changerez votre vie.
Si on a de la difficulté avec cela, il se peut que notre rapport à l’adolescence soit difficile. L’adolescence correspond à une période de mutation, entre l’enfance et l’adulte.
Tâchez de considérer vos enfants comme des êtres à part entière, cela permet de prendre de la hauteur et d’avoir une distance salutaire.
Tout nous renvoie au rapport que nous avons nous-mêmes avec notre propre représentation (de l’autorité, de l’adolescence, la parentalité, le travail, l’argent, le sexe…). Tant que nous ne nous en délivrons pas, on continue à projeter cette représentation. C’est la source de notre stress émotionnel.
Le stress port traumatique correspond à une réaction tardive, après coup. La pratique va être extrêmement utile pour évacuer les peurs et apprendre à composer avec ses blessures.
A chaque fois que l’on ressent du stress, on apprend à l’évacuer.
Nous ne sommes surtout pas responsables de la mort d’un enfant. La responsabilité que nous avons réside dans notre manière de penser, nos choix, la façon dont nous allons regarder l’évènement.
Vais-je en faire une source de souffrance pour le reste de ma vie ? ma fille aurait-elle souhaité cela ?
La perte d’un enfant est l’une des plus grandes sources de souffrance. C’est un fait de la vie, ce n’est pas une punition.
Pour guérir (en cas de deuil, perte, agression), il convient d’accepter ce qui arrive. C’est un fait que l’on ne peut pas changer. Rester dans la souffrance n’améliore en rien la situation car cela ajoute de la négativité à la négativité. Il n s’agit pas d’une soumission mais d’accepter le fait que l’on ne reverra pas cette personne. On ne perd pas le lien pour autant.
Ayez de la compassion pour vous-mêmes.
Bruno a pu intervenir dans des écoles pour les préparations aux examens.
- Que redoutez-vous le plus ? Prenez le temps de réfléchir à ce que vous feriez si cela arrivait.
Il s’agit d’anticiper le stress pour le surmonter, apprendre à être à l’aise dans les situations que l’on redoute.
Je me prépare toujours au pire et j’attends le meilleur comme ça, je ne suis jamais déçu Benjamin Franklin
Cela est très optimiste car cela nous permet de ne pas s’effondrer quand le pire arrive.
Bruno a pu aussi guider un sportif de haut niveau : il lui a conseillé d’accepter d’échouer.
Quand nous avons peur de l’échec, toute l’énergie est investie dans le contrôle de cette peur ; on ne peut donc pas être ouvert ni détendu. Être à l’aise avec l’échec permet de se libérer de cette peur. On anticipe la réaction pour ne pas perdre ses moyens. On apprend à être à l’aise avec ce qui nous terrifie.
Vous agissez de façon inappropriée car vous n’avez pas l’entrainement de l’esprit qui vous permettrait de prendre la hauteur face à l’événement.
Une fois que vous avez intégré la méthode, cela vous sert dans toutes les circonstances et toute la vie. On sait comment prendre du recul quand on est emportés dans des peurs, des émotions car l’esprit est entrainé.
Ces situations vécues avec cette mère maltraitante ont laissé des empreintes très fortes. Cela demande du temps et de la pratique pour arriver à se détacher et réussir à la percevoir comme un être à part entière qui a projeté sur vous ses propres peurs et angoisses. C’est son rapport à l’enfance qui l’a conduit à agir ainsi.
La culpabilité est vaine. Elle n’est salutaire ni pour vous-mêmes ni pour votre mère.
Tout est possible, rien n’est rédhibitoire. Il s’agit de se créer de nouvelles conditions de vie, hygiènes de vie, faire ce que l’on aime.
Ce que l’on vit correspond à un ensemble de causes et de conditions. C’est un résultat (résulte de). On peut agir sur les causes et conditions qui participent à la vie que nous avons. La pratique apporte l’apaisement de l’esprit et du corps qui va pouvoir se rééquilibrer.
Bruno conseille le recours à la médecine chinoise pour rééquilibrer l’organisme en profondeur.
Au lieu de mal dormir, vous pourriez utiliser ce temps pour pratiquer.
L’important est de commencer à se faire du bien. Semez dès aujourd’hui les graines qui vont dans le sens de votre bonheur.
Bruno peut vous donner les cordonnées de praticiens de médecine chinoise traditionnelle.
Faites une coupure, les stages peuvent être très bénéfiques car ils permettent de prendre de la hauteur pour repartir sur d’autre bases.
Découvrez en détail les cycles
de la méthode de Bruno
À bientôt sur notre prochaine conférence
Belle journée
Bruno et son équipe
Nathalie et Loïc