Ce que vous devriez savoir sur la pensée positive. Les erreurs à ne pas connaitre, ce qu’il faut absolument savoir pour la pratiquer correctement
Exercer son esprit à la pensée positive
Je vais dans cet article m’étendre davantage sur la façon d’utiliser la pensée positive. Personnellement, le pour ou le contre me semble un débat stérile. La question est surtout de savoir si ça marche, et pour le savoir il suffit d’essayer.
J’ai pu lire, ça et là, différents articles de personnes qui semblaient un peu fâchées avec la pensée positive …
Pour que la pensée positive fonctionne
Elles émettent les hypothèses de ceux qui n’ont pas essayé ou pas suffisamment, qui ne se sont contentés soit que d’une démarche intellectuelle, soit d’une mise en application très sommaire.
La plasticité du cerveau
C’est méconnaitre également le fonctionnement du cerveau. Ces dernières décennies la science a largement mis en évidence la » plasticité » de notre cerveau. Plasticité grâce à laquelle il est parfaitement possible de recréer de nouvelles connexions nerveuses et d’en abandonner d’autres.
Dans ces recherches, on a d’ailleurs eu recours, entre autres, à la visualisation. Ainsi, on a pu constater que le cerveau réagissait exactement de la même façon en imagination qu’en situation réelle. Ce qui prouve de toute évidence que la pensée positive, si elle est correctement employée, fonctionne parfaitement. Seulement notre cerveau, comme pour toutes les habitudes, a besoin de temps et de répétitions pour l’intégrer.
Autrement dit, si ça n’a pas marché, c’est parce que l’on a pas suffisamment persévéré ou comme pour n’importe quelle autre discipline, on l’a fait sans conviction.
La pensée positive ne marche, en effet, que si on la pratique vraiment, avec conviction, avec coeur, en y faisant participer ses émotions et surtout en la pratiquant régulièrement. Comme j’en ai parlé dans un article précédent, lorsqu’on pratique la pensée positive cela doit vibrer, on doit en ressentir la réalité.
Certains disent que pratiquer la pensée positive, c’est manquer de réalisme. Je dirais à ces personnes que ce n’est pas moins réaliste que de ne contempler que le côté sombre des situations.
Je ne crois pas que le pessimiste soit plus réaliste que l’optimiste.
Extrait tiré du livre
« Je sais que vous pouvez réussir »
éditions Le Courrier du Livre
La pensée positive, question d’angle de vue
Il est indispensable de prendre conscience qu’une situation a toujours plusieurs angles de vue.
Il nous est tous arrivé un jour, en tout cas je l’espère, alors que nous étions pris dans la négativité, qu’un ami, un événement, un phénomène particulier nous extirpe de cette négativité en nous montrant un aspect qui nous échappait. Soudain, notre tristesse a été remplacée par la joie. C’est un peu cela pratiquer la pensée positive. Nous pouvons ainsi parfaitement entraîner notre esprit à regarder sous le bon angle.
Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas essuyer des revers, que nous n’allons pas souffrir. Mais à la différence du pessimiste chronique nous saurons tirer partie d’une situation même douloureuse.
Plus de bénéfices à être positif
La preuve est faite que les gens positifs tombent beaucoup moins malades que les pessimistes. C’est une réalité maintenant bien établie que nul ne peut contester, ce qui tend à prouver la réelle efficacité de la la pensée positive.
D’ailleurs, il nous est tous arrivé de nous laisser emporter pour toutes sortes de raisons. Nous réalisons après coup que notre colère n’avait pas de fondement. Nous nous sommes alors sentis piteux. C’est bien nos pensées qui nous ont induits en erreur, et c’est bien la prise de recul qui nous en a délivrés.
C’est là l’un des premiers secrets de la pensée positive : le recul.
Je suis d’accord pour dire que la pensée positive ne doit surtout pas nous pousser à nous mentir à nous-mêmes. Si nous souffrons, c’est un fait que nous devons reconnaitre avant toute chose. Il ne s’agit en aucune façon de se coller un + sur le front et de se voiler la face. La loi de cause et d’effet est patente. Mais elle est tout aussi patente en ce qui concerne nos pensées.
Si nous nous entretenons dans la négativité qu’allons nous récolter ? Sûrement pas du positif.
Savoir faire basculer ses pensées
Je suis triste, un ami joyeux entre dans la pièce. Son bonheur est contagieux au point de me faire quitter ma tristesse et même de me rendre joyeux à mon tour. Il m’a aidé à faire basculer mes pensées. Je n’ai rien forcé, je ne me suis pas imposé de penser positivement. J’ai juste changé de mode de fonctionnement, c’est tout.
C’est cela le secret, savoir faire basculer ses pensées. Quand je vois des personnes se complaire dans l’écoute des mauvaises nouvelles et s’entretenir dans l’idée que tout est sombre, j’ai peine à me dire que cela est constructif. En tout cas, ce n’est sûrement pas plus réaliste que de voir qu’il se passe aussi une foule de choses très positives dans le monde.
C’est cela aussi la pensée positive. Prendre la peine de regarder ce qui va bien aussi et chercher ce qui l’a favorisé pour ensuite l’entretenir et le cultiver.
Ouvrir son esprit pour cultiver la pensée positive
Là est le grand secret. La pensée positive, tout comme une graine, a besoin d’un terrain propice. Si notre esprit est fermé, tendu, il y a peu de chance que nous arrivions à le faire « basculer » vers le bonheur. Il convient donc de l’entraîner au calme et à la paix, justement pour ne rien forcer, pour rendre notre esprit disponible, apte à recevoir ce bonheur, apte à regarder sous l’angle positif.
Ni positif, ni négatif
Nous nous rendrons compte ainsi qu’il n’y a pas en soi de positif ou de négatif, il y a une réalité avec de multiples facettes et certaines de ces facettes sont plus aptes à générer la joie et le bonheur.
Un esprit fermé, tendu, convaincu, ne peut pas percevoir cet aspect de la réalité parce qu’il est uniquement fermé sur ses convictions.
En nous entraînant à cette forme de » disponibilité réceptive « , nous nous offrons bien plus de chances d’infléchir notre esprit dans le sens du bonheur. C’est tout un art que nous pouvons cultiver, comme nous apprenons à orienter notre voile dans le sens du vent pour aller là où nous voulons.
Evidemment pour y parvenir, il est indispensable de suivre un entraînement approprié, car avant de cultiver la « pensée positive » nous devons acquérir la maîtrise même de nos pensées. Tel est l’objectif des démarches comme le développement personnel.
Par Bruno Lallement
Bruno Lallement enseigne la méditation et les méthodes d’accomplissement personnelle depuis 1987
Il donne cours et stage dans ces divers domaines. Conférencier mais aussi auteur, humaniste et humanitaire